the dissident frogman

20 years and 4 months ago

University Terror Syndicalists ♠ Syndicalistes Terroristes Universitaires

the dissident frogman

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As you probably assumed already, I'm back in the Gallic quagmire.

While I was breathing a fresher, cleaner and healthier air in the Anglosphere, some students in this country were (still are/damn if I know) apparently on strike again.

I already mentioned that I've never set a foot in a French university and although I feel frequentely bolstered in my conviction that this is definitely a reason to rejoice, I still contemplate with awe and irony the utter stupidity of these would-be childish 'social strugglers' and their washed-up post 1968 'revolution' postures, who set up 'general assemblies' and declare themselves 'on strike' even though their productivity is broadly inferior to that of my left toes - Sorry guys and gals, but anything a student can offer is the promise of a potential, certainly not the assurance of a production - while on the very contrary, they are playing Little Lenin in Wonderland without ever pondering on the fact that the state offers them a playground with the patrimony it steals from the working classes.

It's all right to be young, selfish and have opinions, how self contradictory they could be, but before they begin to ape the workers who, unlike them, can't generally afford the privilege of doing nothing for the sake of it at the unwitting expense of others, I would suggest they take the course in the right direction and start by, well, working, first.

It's much easier than it looks, as seen from the National Edulcoration Education's lap.

Look at it from any angle but there is nothing less than absolute infamy in forcibly and collectively depriving any workman, artisan, merchant, employee or entrepreneur from a single penny of the money they earned by their work to finance studies for the sole benefit of other individuals.

Unless, of course, you happen to have such a peculiar definition of "equality" and "solidarity" that it implies forcing the 'masses' to pay for the promises of the potential of an 'elite'.

Anyway, the great thing this time, which adds to the comic of the situation, is that our Subsidized Revolutionaries in Short Trousers were not quite sure about what they were protesting against. There was a vague word about a vague reform and all the Stalinists Sibship Syndicalistic Students apparently cared about could be resumed with something along the line of: "Change is bad Dude, unless the ministry gives us more cash Dude and we don't want to end up like the American universities anyway, I mean c'mon Dude."

'Course not I mean Dude. Change is bad, while general assemblies and free rides with the workers' money are so cool, I mean c'mon Dude. Why in the name of any napalm drinking hell raising bad m* from death would they accept to have to learn and get results, like in those stinking American universities, corrupted with stinking private money from stinking voluntary sponsors?

Dude?

Their pointless rhetoric getting really boring for anybody who passed the age of 16 without staying a Socialist Simpleton or becoming one, I'd rather point you to the testimony of a teacher at the university of Perpignan.
The text is in French only I'm afraid, and relates a trivial but rather brutal intrusion of the studionists (that would be "student unionists" or something. Yep, it's a new word for an old idea) in a classroom - where most students were actually refusing to go on strike.

Trivial event for us maybe, yet this teacher on the field sees things from a different point of view:
I already alerted my dean and authorities last spring, to tell them that they were underestimating the gravity of this kind of "contest" that is in fact an insidious variant not of the expression of discontent, but of the organized, financed and professionalized practice of destabilization of our institutions.
Indeed, that's how it looks as seen from the Real World. We'd love to know where the organization, financing and professionalism come from by the way. Who wishes to take a guess?

And then:
(...) if all the unions, or those who think they defend a right cause, use the same means, then it's a permanent civil war... (...) The trade unions taking the control of the streets and paralyzing the government's action, it reminds me of the "popular democracies" of which the sorrowful outcome is well known.
Guess what? You're teaching me nothing new here, prof . But your conclusion summarize my thoughts quite neatly:
The nightmare this country is living is not an excess of liberalism (DF note: that's classical liberalism here: laissez-faire, faith in the individuals' value and all the good 'stuff') ; it's sinking into welfare, penury, business' bankruptcy, flight of the talents, discouragement of the wills and a larvate civil war through chronic social conflicts...
Sinking. Heh.

Told you it was a quagmire, Dude.
UPDATE:
Alex Singleton on the Adam Smith Institute's blog goes after the right question, as far as who should be paying.

Or more precisely, who shouldn't.

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Ainsi que vous vous en doutez probablement déjà, je suis de retour dans le bourbier gaulois.

Alors que je respirais un air plus frais, plus propre et plus sain dans l'Anglosphère, certains étudiants dans ce pays étaient (sont toujours/que sais-je) apparemment encore en grève.

J'ai déjà évoqué le fait que je n'ai jamais mis les pieds dans une université française et bien que je sois amené fréquemment à considérer cela comme un motif de réjouissance, je contemple toujours avec émerveillement et ironie la totale stupidité de ces aspirants 'lutteurs sociaux' puérils et leurs poses post soixante-huitardes ringardes, qui n'ont de cesse d'organiser des 'assemblées générales' et de se déclarer en grève alors même que leur productivité est largement inférieure à celle de mes doigts de pied gauche - Désolé gars et gâtes, mais tout ce qu'un étudiant peut offrir, c'est la promesse d'un potentiel, certainement pas l'assurance d'une production - alors que bien au contraire, ils jouent au Petit Lénine au Pays des Merveilles sans jamais considérer le fait que l'état leurs offre la cours de récréation avec le patrimoine qu'il vole aux classes laborieuses.

C'est très bien d'être jeune, égoïste et d'avoir des opinions, aussi auto contradictoire puissent-elles être, mais avant de singer les travailleurs qui, contrairement à eux, ne peuvent généralement pas s'offrir le privilège de l'inactivité en tant que fin en soi, aux frais et contre le gré des autres, je leur suggère de prendre le problème dans le bon sens et de commencer par, eh bien, travailler, avant tout.

C'est moins dur que ça en a l'air, vu du giron de l'Edulcoration Education Nationale.

Prenez la question sous n'importe quel angle mais il ne se trouve rien d'autre qu'une infamie absolue dans l'acte de priver de force et collectivement n'importe quel travailleur, artisan, commerçant, employé ou entrepreneur, ne serait-ce que d'un seul centime, de l'argent qu'ils ont gagné par leur travail, pour financer des études au seul profit d'autres individus.

A moins, bien sur, que vous n'ayez une conception de "l'égalité" et de la "solidarité" si particulière qu'elle impose de forcer les 'masses' à payer pour les promesses de potentiel d'une 'élite'.

Cela dit, le point de grand intérêt cette fois, qui ajoute au comique de la situation, c'est que nos Révolutionnaires Subventionnés en Culotte Courte n'étaient pas tout à fait certains de ce contre quoi ils protestaient. Il y avait de vagues questions sur une vague réforme et tout le souci apparent de nos Sections Staliniennes Potaches Syndicalisés se résumait par quelque chose du genre : "Le changement c'est pas bon t'vois, sauf si le ministère nous refile plus de cash t'vois, et on ne veut pas devenir comme les universités américaines t'wasson t'vois j'veux dire."

'Videmment qu'non t'vois. Le changement c'est pas bon alors que les AG et les tours gratuits avec l'argent des travailleurs c'est trop cool t'vois j'veux dire. Pourquoi, au nom d'une paire de Putains de Teignes Infernales buveuses de napalm de l'Enfer de la Mort de leur Mère accepteraient ils d'apprendre et d'obtenir des résultats, comme dans ces universités américaines puantes corrompues par ces puants capitaux privés de sponsors volontaires puants ?

T'vois ?

Leur futile rhétorique devenant franchement ennuyeuse pour quiconque a dépassé l'âge de 16 ans sans rester un Simplet Socialiste ni le devenir, je préfère vous renvoyer vers le témoignage d'un professeur de l'université de Perpignan.
Il relate la triviale mais néanmoins assez brutale intrusion des étudicalistes (ça sera pour "étudiants syndicalistes" ou un truc dans le genre. Ouais, c'est un nouveau mot pour une vieille idée) dans un amphi - où la plupart des étudiants refusaient de se mettre en grève.

Evènement trivial pour nous peut être, mais cet enseignant sur le terrain voit néanmoins les choses d'une perspective différente :
J'avais déjà alerté mon doyen et les autorités au printemps dernier, pour leur dire qu'ils sous-estimaient la gravité de ce genre de "constestation" (sic) qui est en fait une variante insidieuse, non pas de l'expression d'un mécontentement, mais la pratique organisée, financée et professionalisée (sic) de déstabilisation de nos institutions.
En effet, ça ressemble à ça, vu du Monde Réel. On adorerait savoir d'où viennent l'organisation, le financement et le professionnalisme par le fait. Qui veut essayer de deviner ?

Et puis:
(...) Mais si tous les syndicats ou tous ceux qui croient défendre une bonne cause usent de telles pratiques, c'est la guerre civile permanente...(...) Les syndicats qui prennent le contrôle de la rue puis paralysent l'action du gouvernement, cela me rappelle les "démocraties populaires" dont on connait le triste bilan.
T'sais quoi? Vous ne m'apprenez rien de nouveau ici M'sieur. Mais votre conclusion résume mes réflexions plutôt clairement :
Le cauchemar que vit ce pays n'est pas un excès de libéralisme ; c'est un enlisement dans l'assistanat, la pénurie, les faillites d'entreprises, la fuite des talents, le découragement des volontés, et la guerre civile larvée à travers les conflits sociaux chroniques...
Enlisement. Heh.

Je vous avais bien dit qu'il s'agissait d'un bourbier, t'vois.
MISE A JOUR :
Alex Singleton sur le blog de l'Adam Smith Institute se confronte à la bonne question concernant qui doit payer.

Ou plus précisément, qui ne doit pas.

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